les Landes, l’autre pays du vélo
En ce qui me concerne, le sport, c’est pas vraiment mon truc, par contre avec un peu d’aide, (juste 36 volt), j’adooore… Bon, j’avoue que je ne fais pas beaucoup d’effort, car ici la vélodyssée c’est du velours, plat, large, bitumé, tour à tour ombragé ou ensoleillé… bref c’est agréable et facile !
Et c’est bien pour ça que je me suis lancée sur mon fidèle destrier, samedi dernier, il faisait beau, il faisait chaud, je me suis sentie l’âme aventurière. J’avais bien étudié le parcours car j’avais décidé de faire une boucle que je n’avais jamais empruntée :
PLAN DES CIRCUITS ET C’EST PARTI
Grâce au plan fourni par l’Office de Tourisme, j’avais bien compris qu’il y avait quand-même 37 km et que la première partie du circuit n’était pas tout à fait aussi plate que j’aurai pu l’espérer. Les « tucs » m’inquiètent (traduction pour les non-initiés : les anciennes dunes). Bref, vous l’avez compris, je n’étais pas des plus sereines…
Allez, il y a des moments dans la vie où il faut savoir se lancer, c’est parti ! Batterie chargée à bloc, sac à dos avec bouteille d’eau, barre énergétique et téléphone portable (on n’est jamais trop prudent).
premier tour de roue
Un petit vent de liberté à soufflé dès le premier coup de pédale, le confort du « sans effort ou très peu » m’a vite permis de profiter du paysage, mon regard s’est laissé porté d’une fougère jaunissante, au violet d’une bruyère, les arbouses rouges sont en pleine maturité et les alignements de pins côtoient des chênaies ombragées. Et surprise… au détour d’un virage (mais je ne vous dirai pas lequel), un petit chapeau marron, tout beau, tout frais, alléchant, qui donne envie d’en trouver d’autres, m’a obligée à délaisser mon vélo pour quelques instants à la recherche du trésor pour mon omelette du soir. Ce fut finalement une petite omelette, mais un grand plaisir de chercheur d’or !
Et à ma grande surprise, me voici déjà arrivée à Azur, sur le ponton flottant posé sur le lac, mon esprit s’est laissé emporter vers les nénuphars et les châtaignes d’eau qui forment des tâches vertes sur le bleu de l’eau. Mais il ne faudrait pas trop traîner, j’ai fait le plus dur mais il reste encore quelques tours de roue…
Ces kilomètres là sont apaisants, le silence entre lac et forêt fait vite oublier le quotidien, de virages en points de vue, la piste défile et la pause à la Pointe des Vergnes est un émerveillement, une vue à 180° vers Soustons et Azur. Les petits voiliers en point de mire, les promeneurs qui profitent des rives, les enfants à la recherche du trésor de Terra aventura, le calme et la vie se sont donnés rendez-vous dans ce jardin. En ce qui me concerne, j’en ai profité pour me poser sur un banc et engloutir ma barre énergétique… car je viens de vérifier ma batterie, il ne me reste plus que 3 barres… avec celle que je viens de manger, je dois pouvoir y arriver.
DERNIERE LIGNE DROITE, ça roule
En repartant vers Vieux-Boucau, le parcours est vraiment facile et plus animé, on y croise plus de promeneurs, de cyclistes, les enfants s’y entraînent sans les petites roues, les mamans promènent bébé à l’heure de la sieste. La Vélodyssée se transforme en lieu de vie où chacun se salue comme si cette expérience partagée nous rapprochait.
Le village de Messanges se rapproche et je me dis « je l’ai fait » et finalement, c’était pas si dur, ma batterie a résisté, mes mollets aussi, parce que vous n’allez pas le croire mais j’ai quand-même pédalé ! Une expérience à renouveler, cette fois-çi en famille, il ne me reste plus qu’à leur vanter les mérites de cette balade et à les convaincre de m’accompagner. Vivement le week-end prochain, j’espère qu’il fera beau et chaud !